Tous les documents peuvent être fournis sur demande en contactant comms.officer@canadian-farmers.ca.
Commentaires sur un cadre de gestion des urgences pour l’agriculture au Canada
Compte tenu de l’incidence croissante des conditions météorologiques extrêmes et d’autres catastrophes ou situations d’urgence qui coûtent chaque année des milliards de dollars au secteur agricole et à l’économie canadienne, la FCA comprend la nécessité du Cadre canadien de gestion des urgences pour l’agriculture au Canada.
Toutefois, nous formulons les commentaires particuliers suivants sur le Cadre, afin que le ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada (AAC) les prenne en considération lorsqu’il recueillera des idées sur les façons d’améliorer le Cadre :
– Clarifier les rôles et les responsabilités
– Accroître le renforcement des capacités
– Améliorer la visibilité, la compréhension et la communication du cadre
– Intégrer les nouvelles menaces émergentes
– Intégration des enseignements tirés de la conférence COVID-19
– Analyse post-urgence plus structurée
– Meilleur alignement des programmes de gestion des risques de l’entreprise (GRE) dans le cadre des activités de réponse et de rétablissement
– Veiller à ce que les programmes de traçabilité de la gestion des urgences spécifiques à un produit ou à un secteur soient reconnus.
Lettre conjointe pour rejeter les modifications et appuyer le projet de loi C-275, Loi modifiant la Loi sur la santé des animaux (biosécurité dans les fermes), dans sa forme initiale
Les modifications que le comité propose d’apporter au projet de loi C-275 s’écartent considérablement de l’intention initiale du projet de loi, soit d’intervenir de façon ciblée contre les répercussions sur la biosécurité et les risques pour les activités agricoles posés par des personnes qui se rendent sur les fermes sans autorisation. Ces modifications ne sont pas appuyées par les membres de la Fédération canadienne de l’agriculture, l’Association canadienne des bovins, l’Association nationale des engraisseurs de bovins, du Conseil canadien du porc, et du Conseil des viandes du canada.
Plutôt que de répondre à ces importantes préoccupations en matière de biosécurité et de faire un pas en avant pour renforcer la sécurité globale de notre système alimentaire, les modifications proposées risquent de punir les producteurs canadiens, leurs travailleurs et les personnes invitées en cas d’atteinte à la biosécurité et d’imposer un fardeau supplémentaire et du stress psychologique aux personnes mêmes qui nourrissent nos collectivités. Plus précisément, le projet de loi C-275 dans sa version modifiée ne reconnaît pas que les fermes ont une capacité limitée ou nulle d’intervenir ou de faire respecter leurs protocoles lorsqu’une personne entre illégalement dans une exploitation agricole.
Lettre conjointe au Ministre des Finances sur le Programme de Paiements Avancés (PPA)
La FCA demande au gouvernement fédéral de maintenir la limite permanente à 350 000 $ afin de tenir compte des pressions continues dues à l’inflation et aux coûts élevés des intrants. Ce faisant, le gouvernement suivrait les recommandations formulées par le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes dans son rapport intitulé « L’abordabilité de l’épicerie : Examen de la hausse du coût des denrées alimentaires au Canada ».
Lettre au ministre des finances sur la manière dont le remboursement des émissions de carbone pour les petites entreprises n’atteint pas les entreprises agricoles
Pour que les exploitations familiales puissent accéder à ce crédit, nous préconisons deux solutions:
Premièrement, nous recommandons que le crédit d’impôt soit étendu à toutes les exploitations agricoles familiales, y compris celles qui sont structurées comme des entreprises individuelles et des sociétés de personnes.
Deuxièmement, nous recommandons que ces entreprises qui détiennent des biens agricoles ou de pêche admissibles puissent inclure les administrateurs et dirigeants actuels, tels qu’ils figurent dans les registres de l’entreprise, dans le décompte des « employés » aux fins du crédit d’impôt.
Mémoire soumis par la FCA dans le cadre de la consultation sur la main- d’œuvre du 21e siècle
Le 31 octobre, la FCA a présenté son mémoire dans le cadre de la consultation sur la main-d’œuvre du 21e siècle, comprenant les principaux points que voici:
– Les pénuries chroniques de main-d’œuvre freinent la croissance du secteur agricole.
– Il est nécessaire d’adopter une approche multidimensionnelle pour construire un marché du travail moderne du 21e siècle.
– Il est important de renforcer les capacités et de tirer parti des atouts existants.
– Il y a un besoin permanent de main-d’œuvre migrante temporaire et il faut accroître les voies d’accès à la résidence permanente.
Lettre au ministre du Travail Steven MacKinnon concernant la perturbation du travail au port de Montréal
Le 31 octobre, la communauté d’affaires canadienne a envoyé une lettre au ministre MacKinnon exprimant sa profonde préoccupation concernant la grève indéfinie de la CUPE 375 au port de Montréal.
Mémoire de la FCA dans le cadre de la consultation au sujet de l’ACEUM
La CFA a présenté un mémoire dans le cadre de la consultation de l’ACEUM avec les recommandations ci-dessous:
– Maintenir le cadre réglementaire existant qui fait partie de l’ACEUM.
– S’attaquer aux barrières commerciales non tarifaires et renforcer l’harmonisation des réglementations par l’entremise du Conseil de coopération en matière de réglementation.
– Continuer à veiller à ce que les mesures sanitaires et phytosanitaires reposent sur des données scientifiques. Les mesures doivent être appliquées de manière claire, prévisible et non discriminatoire.
– Aborder l’impact extraterritorial des barrières commerciales locales qui nuisent à la circulation des biens entre les pays (par exemple, la proposition 12 de la Californie).
– Continuer à permettre aux parties d’établir des mesures phytosanitaires qui respectent les droits et obligations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) tout en protégeant la sécurité alimentaire et la santé animale.
– Maintenir le chapitre 31 de l’ACEUM – Règlement des différends.
– Créer un mécanisme efficace qui garantit que les barrières commerciales injustifiées soient éliminées rapidement.
– Continuer à améliorer les processus d’importation et d’exportation entre les pays qui mettent l’accent sur l’automatisation.
– Examiner les articles pour s’assurer qu’ils sont fondés sur des données probantes et limiter les redondances inutiles.
– Accroître les possibilités de marché concurrentiel pour les produits agricoles tout en respectant les besoins de la gestion de l’offre.
– Garantir des normes d’étiquetage adéquates, y compris l’indication du pays d’origine, afin que les consommateurs disposent de renseignements fiables et factuelles sur le produit qu’ils achètent.
– Veiller à ce que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) disposent des ressources et de la formation nécessaires pour faire respecter les dispositions de l’ACEUM.
– Assurer le maintien ou l’élargissement de l’accès du Canada au marché américain pour les produits « entièrement issus » de betteraves sucrières.
Lettre conjointe au ministre des Transports sur l’impact urgent du règlement sur les passages à niveau sur les agriculteurs canadiens
Nous recommandons au gouvernement de soutenir la proposition de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) de demander une exemption au Règlement sur les passages à niveau de Transports Canada pour des passages à niveau spécifiques où des mesures alternatives rentables pourraient être mises en œuvre pour assurer le même niveau de sécurité.
Si Transports Canada n’accorde pas ces exemptions, nous demandons que les chemins de fer assument le coût des améliorations et que le fardeau financier ne retombe pas sur les familles d’agriculteurs.
Lettre de la FCA au ministre des Transports pour appuyer les exemptions de passages à niveau du CN
– Nous recommandons au gouvernement de soutenir la proposition de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) de demander une dérogation au Règlement sur les passages à niveau de Transports Canada pour des passages à niveau spécifiques où des mesures de rechange rentables pourraient être mises en œuvre pour assurer le même degré de sécurité.
– Si Transports Canada n’accorde pas ces exemptions, nous demandons que les chemins de fer défrayent le coût des améliorations et que la charge financière ne doive pas être assumée par les familles d’agriculteurs.
– Nous recommandons également au gouvernement de collaborer avec d’autres compagnies ferroviaires, comme le Canadien Pacifique Kansas City, afin de mieux recenser les passages à niveau spécifiques où des mesures de rechange rentables pourraient être mises en œuvre.
Commentaires sur la proposition d’orientation de l’Agence canadienne d’inspection des aliments concernant l’étiquetage et la représentation des substituts végétaux aux ovoproduits
La FCA recommande d’apporter les modifications suivantes aux orientations proposées:
– Modifier le document d’orientation pour s’assurer que le nom commun et le nom de marque des substituts végétaux aux ovoproduits interdisent l’utilisation du terme « œuf ».
– Adopter une approche précise et transparente des dénominations communes en mettant en place une structure qui exige que les alternatives végétales aux ovoproduits utilisent des dénominations descriptives.
– Mettre en œuvre des règles fermes pour empêcher l’utilisation de termes typiquement réservés et associés aux œufs, tels que omelette, frittata, quiche, brouillade et meringue, sur l’étiquette, l’emballage et la publicité des produits de substitution aux œufs à base de plantes. sur l’étiquette, l’emballage et la publicité des alternatives végétales aux produits à base d’œufs.
– Veiller à ce que toute alternative végétale aux ovoproduits contenant le mot « protéine » dans son nom commun et/ou son nom de marque atteigne un niveau de qualité protéique d’au moins 20 en utilisant le PER (Protein Efficiency (Protein Efficiency Ratio) d’au moins 20 pour rester en conformité avec le règlement sur les aliments et drogues (FDR) B.01.305.
Lettre conjointe au ministre des finances sur les modifications apportées aux plus-values
Une lettre commune signée par 21 organisations a été envoyée au ministre des Finances avec les recommandations suivantes:
– Nous demandons instamment au gouvernement de simplifier l’Incitatif pour les entrepreneurs canadiens et d’élargir son admissibilité à tous les secteurs afin de favoriser l’équité, la simplicité et la transparence.
– Nous vous demandons instamment de supprimer l’augmentation du taux d’inclusion à 66,7 %, qui affectera de nombreux propriétaires d’entreprises qui font partie de la classe moyenne ou aspirent à faire partie de la classe moyenne du Canada.
– L’augmentation de l’exonération à vie des gains en capital et son indexation dans le futur sont des annonces bienvenues et devraient être conservées et protégées.
Lettre au vice-ministre d’AAC Lawrence Hanson et vice-ministre d’ECCC Jean-François Tremblay sur les priorités de la COP29
La FCA recommande que les ateliers s’appuient sur les expériences au niveau des exploitations agricoles, en plus d’identifier les stratégies et les meilleures pratiques qui augmentent la résilience des agriculteurs, réduisent les émissions de GES et séquestrent le carbone à l’échelle.
La FCA aimerait également participer au ECCC lors de l’élaboration des Contributions déterminées au niveau national (CDN) du Canada et du Plan de réduction des émissions du Canada pour 2035.
Les programmes et les politiques visant à appuyer les objectifs climatiques à long terme ne peuvent ignorer les répercussions à court terme sur la capacité des agriculteurs à faire face aux menaces immédiates du changement climatique tout en maintenant la viabilité de leurs activités et en atteignant les objectifs de sécurité alimentaire.