Faits en bref:
- Sans pesticides et amélioration des cultures par le biais de la biotechnologie, nous aurions besoin de 50 % de terres agricoles de plus au Canada pour cultiver ce que nous cultivons aujourd’hui.
- Les agriculteurs canadiens produisent 72 % plus de fruits du fait qu’ils utilisent des pesticides pour protéger leurs récoltes.
Les pesticides jouent un rôle important alors que les agriculteurs continuent leurs efforts pour produire les aliments les plus salubres et de la plus haute qualité possible. Pour que les producteurs puissent être efficients et efficaces, ils ont besoin d’un système de réglementation qui repose sur des données scientifiques, et il faut que le gouvernement soit disposé à leur fournir les outils nécessaires. Il est extrêmement important pour les agriculteurs d’avoir rapidement accès aux nouveaux produits de lutte antiparasitaire afin qu’ils puissent demeurer compétitifs sur les marchés mondiaux. La FCA demande que plus de ressources soient allouées à l’homologation de produits d’« usage mineur » de sorte que les producteurs de produits horticoles, de légumes et de fruits et de cultures sur de petites superficies aient accès aux moyens de lutte antiparasitaire qui leur sont indispensables.
Trouver des solutions:
La FCA participe au Comité directeur de la transformation de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) et au Conseil consultatif de la lutte antiparasitaire (CCLA), avec d’autres parties prenantes, dans le but commun d’améliorer le système réglementaire actuel.
Dans le cadre du processus de transformation de l’ARLA, le CFA siège à la fois au comité directeur et au groupe de travail technique qui soutiennent ce processus.
Pour en savoir plus sur les pesticides, veuillez consulter le Manuel de politiques de la FCA
Recommandations de la FCA:
- L’ARLA reconnaît les désavantages concurrentiels du système actuel, et la FCA implore le gouvernement de travailler à l’harmonisation du système avec les États-Unis et les pays de l’UE ;
- Les barrières frontalières doivent être levées pour permettre l’utilisation de tout produit actuellement approuvé à des fins similaires par l’EPA des États-Unis ou l’équivalent de l’UE ;
- Créer une procédure d’enregistrement accélérée pour les produits à risque réduit afin de faciliter l’accès à ces produits ;
- Améliorer la responsabilité de l’ARLA. La FCA demande l’intervention des ministres qui reconnaissent les questions de commerce, de compétitivité, d’accords de l’ALENA, de politique scientifique et de saine gouvernance ;
- Accroître la représentation de l’industrie au sein de l’ACGA ;
- Soutenir l’utilisation de données indépendantes ;
- Révoquer les limites maximales de résidus pour les produits importés lorsque les ingrédients actifs sont retirés au Canada ;
- Veiller à ce que l’ARLA dispose de ressources suffisantes et améliore ses processus internes afin de prendre des décisions opportunes, transparentes et fondées sur des données scientifiques qui aideront les producteurs canadiens à rester compétitifs sur le marché mondial ;
- Pour aider à maintenir la compétitivité des agriculteurs canadiens et s’assurer qu’ils ont accès aux produits dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin, modifier la Loi relative aux aliments du bétail, la Loi relative aux semences et la Loi sur les produits antiparasitaires pour permettre l’homologation provisoire de produits connexes dans les 90 jours suivant la demande, lorsque des approbations existent dans des juridictions reconnues et dignes de confiance.
Programme d’importation pour approvisionnement personnel à la demande des agriculteurs
Le programme d’importation pour approvisionnement personnel à la demande des agriculteurs (PIAPDA) du gouvernement fédéral permet aux cultivateurs d’importer, pour leur usage personnel, la version américaine des produits de protection des cultures homologués au Canada, à la recommandation d’un comité de sélection des produits. La FCA siège à ce comité.