La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) est préoccupée par la décision prise par le gouvernement du Canada d’approuver l’acquisition de Viterra Ltd. par Bunge Ltd. pour un montant de 8,2 milliards de dollars américains. Bien que la décision d’approuver la fusion réponde, en partie, à certaines des préoccupations soulevées par les producteurs plus tôt dans le processus et comprenne un engagement d’investissement de 520 millions de dollars de la part de Bunge, les conditions établies pour l’entente ne vont pas assez loin pour assurer véritablement un marché concurrentiel aux agriculteurs canadiens.
« Nous devons veiller à ce que, au minimum, les conditions établies pour cet accord soient respectées, a déclaré le président de la FCA, Keith Currie. Dès le début, nous craignions que cet accord ne soit pas dans l’intérêt des agriculteurs, et le fait que Bunge ait maintenu sa participation minoritaire dans G3 augmente certainement ces préoccupations. Malheureusement, au bout du compte, ce sont les agriculteurs qui paieront. »
En s’appuyant sur l’évaluation initiale du Bureau de la concurrence des conséquences négatives possibles de la fusion sur la concurrence dans toutes les régions du Canada, une recherche menée par l’Université de la Saskatchewan a permis de conclure que cette entente, sans un dessaisissement de G3, ferait en sorte que les agriculteurs perdraient des centaines de millions de dollars en revenus chaque année.
À l’avenir, la FCA croit qu’il est essentiel que le gouvernement veille à ce que toutes les parties soient financièrement responsables des engagements qu’elles prennent dans le cadre du processus de fusion. D’autres mesures devraient également être prises pour veiller à ce que les examens ultérieurs de fusions potentielles tiennent compte de l’incidence de toute nouvelle consolidation sur les producteurs canadiens dans des secteurs déjà fortement concentrés en amont.
Nomination du premier vice-président de la FCA, Todd Lewis, au Sénat du Canada
OTTAWA, le 11 février – C’est avec beaucoup de fierté que la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) félicite son 1er vice-président, M. Todd Lewis, pour sa nomination au Sénat du Canada.
Défenseur dévoué des agriculteurs canadiens, Todd Lewis est un chef de file inébranlable du secteur canadien de l’agriculture depuis de nombreuses années. Tout au long de son mandat à la FCA et dans d’autres organisations agricoles, il s’est montré déterminé à renforcer la voix des agriculteurs et à relever les principaux défis de l’agriculture.
Originaire de la Saskatchewan, Todd Lewis est un agriculteur de longue date qui exploite une ferme familiale multigénérationnelle près de Gray, en Saskatchewan, où il produit des céréales, du canola, des lentilles et d’autres cultures aux côtés de sa famille. Fort de ses racines profondes dans le milieu agricole, M. Todd a joué un rôle déterminant dans les discussions stratégiques et la défense des intérêts des agriculteurs sur des questions comme la taxe fédérale sur le carbone, les programmes de gestion des risques de l’entreprise, le transport, la connectivité rurale et le soutien aux producteurs aux prises avec de graves conditions de sécheresse. Dans le cadre de son rôle à la FCA, il a travaillé aux côtés de la sénatrice Mary Robinson (ancienne présidente de la FCA) et de Keith Currie (actuel président de la FCA) pour guider le secteur agricole pendant la pandémie de COVID-19, les grèves des transports et les négociations gouvernementales stratégiques sur les politiques clés. Représentant la FCA à la fois au Canada et sur la scène internationale, il a gagné le respect de ses collègues et des intervenants par son sang-froid, sa détermination et sa perspicacité.
Son parcours de leadership a commencé avec l’Agricultural Producers Association of Saskatchewan (APAS), où il a été conseiller avant de se joindre au conseil d’administration en 2009. Il a été élu président de l’APAS en 2016, rôle dans lequel il a joué un rôle essentiel pour faire valoir les préoccupations des agriculteurs de la Saskatchewan sur les scènes provinciale et nationale. À la FCA, Todd siège depuis longtemps au conseil d’administration et a déjà occupé le poste de 2e vice-président avant d’assumer son rôle actuel de 1er vice-président et de président du Comité des transports de la FCA.
Keith Currie, président de la FCA, a exprimé son admiration pour les contributions de Todd en déclarant ceci : « Todd s’est fait le champion inlassable des agriculteurs canadiens et a mis leurs préoccupations à l’avant-plan des discussions sur les politiques. Sa compréhension approfondie des questions agricoles et son dévouement à l’égard du secteur font de lui un atout inestimable pour le Sénat. Je suis fier de dire que Todd est un bon ami et que le Canada est entre bonnes mains avec un leader aussi extraordinaire. Nous avons hâte de le voir poursuivre ses efforts à ce nouveau niveau. »
La FCA félicite chaleureusement Todd Lewis pour cette nomination bien méritée. Nous sommes convaincus que sa vaste expérience, sa passion pour l’agriculture et son engagement indéfectible envers les collectivités rurales auront un impact important au Sénat du Canada.
La Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires tombe le 8 février 2025
La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) a calculé que d’ici le samedi 8 février 2025, un ménage canadien à revenu moyen aura gagné suffisamment d’argent pour payer sa facture d’épicerie de toute l’année.
Chaque année, la FCA examine la proportion du revenu que les Canadiens consacrent à l’alimentation afin d’étudier l’évolution des dépenses d’une année sur l’autre et de permettre aux consommateurs de mieux comprendre le système alimentaire canadien, de la ferme à l’assiette.
En 2024, les Canadiens ont consacré 10,7 % de leur revenu disponible à l’alimentation, ce qui est inférieur aux 11,1 % du revenu disponible consacrés à l’alimentation en 2023. Pour cette raison, cette année, la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires tombe un jour plus tôt qu’en 2023, à savoir le 9 février.
Les prix des denrées alimentaires ayant subi plusieurs années d’inflation significative, il est important de mettre en contexte le calcul de la date de la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires, car le revenu disponible moyen des Canadiens n’est pas représentatif de l’expérience de chaque Canadien ou des effets de l’augmentation des prix des denrées alimentaires pour eux. Bien que le système alimentaire canadien continue d’offrir un accès à une alimentation abordable selon les normes mondiales, l’inflation et d’autres événements mondiaux ont eu un impact négatif sur l’accessibilité et la sécurité alimentaires au cours des dernières années.
En outre, les récentes menaces d’imposition de droits de douane de la part des États-Unis risquent d’entraîner une forte augmentation du prix de nombreux produits alimentaires, ce qui aggraverait encore plus les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux Canadiens. Cette réalité ne fait que souligner l’importance du maintien d’un commerce ouvert et prévisible dans les chaînes d’approvisionnement agroalimentaires nord-américaines hautement intégrées.
C’est pourquoi la FCA continue d’analyser la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires en tenant compte de l’impact différentiel des prix des aliments sur les ménages canadiens en fonction de leur niveau de revenu, afin de montrer le pourcentage du revenu disponible qu’ils ont consacré à l’alimentation l’année dernière. Le graphique ci-dessous présente ces informations.
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Comme l’illustre le graphique ci-dessus, il y a un grand écart entre le revenu disponible que les ménages du quintile de revenu le plus bas (28 %) et ceux du quintile de revenu le plus élevé (5 %) ont consacré à l’alimentation et aux boissons non alcoolisées tout au long de l’année.
La FCA aimerait souligner que même si les Canadiens ont vu les prix des aliments augmenter régulièrement tout au long des années récentes dans les rayons des épiceries, les agriculteurs reçoivent un petit pourcentage du prix que les consommateurs paient pour les aliments, et l’augmentation des prix de détail ne reflète pas normalement ce qui est payé à la ferme.
« Le calcul de la date de la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires montre que même si le Canada est un fournisseur alimentaire de confiance dans le monde entier, il y a encore un groupe important de Canadiens qui ont du mal à se procurer de la nourriture », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.
« Avec la menace de tarifs douaniers brandie par les États-Unis, ces problèmes d’accessibilité alimentaire ne font que souligner l’importance cruciale d’une approche canadienne unie pour maintenir l’ouverture et la prévisibilité du commerce nord-américain. C’est essentiel pour éviter d’exacerber les problèmes d’accessibilité alimentaire et pour garantir la résilience de l’agriculture et de l’industrie alimentaire. »
Les droits de douane auront de très graves conséquences pour les agriculteurs et les consommateurs au Canada et aux États-Unis
2 février, Ottawa – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente plus de 190 000 exploitations agricoles familiales partout au Canada, est extrêmement déçue par la décision des États-Unis de mettre en place les tarifs douaniers de 25 % aujourd’hui.
Le Canada et les États-Unis ont l’une des relations commerciales agricoles les plus importantes au monde, et cette décision suscite de vives inquiétudes quant aux ramifications à court et à long terme que ces mesures auront sur les producteurs et les consommateurs de part et d’autre de la frontière. Les États-Unis vendent plus de marchandises au Canada qu’à n’importe quel autre pays. Environ 70 % des produits canadiens exportés vers les États-Unis sont utilisés dans la production d’autres produits. Ces droits de douane perturberont les chaînes d’approvisionnement fortement intégrées, ce qui entraînera des hausses de prix pour les consommateurs et nuira à la compétitivité de l’agriculture nord-américaine.
« L’imposition de ces droits de douane aura des conséquences négatives pour les agriculteurs et les consommateurs des deux côtés de la frontière. Cela ne fait aucun doute », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.
« Nos secteurs agricoles dépendent l’un de l’autre, non seulement pour vendre des produits, mais aussi pour fournir les intrants essentiels à la culture des aliments, tels que les engrais. Personne ne sort gagnant d’un conflit commercial entre le Canada et les États-Unis, à l’exception de nos concurrents partout ailleurs dans le monde. Les droits de douane nuisent tout simplement au commerce.
La FCA est extrêmement préoccupée par les impacts potentiels de ces tarifs sur le secteur agroalimentaire canadien et travaille activement avec le gouvernement sur les prochaines étapes pour s’assurer que les agriculteurs et les entreprises agricoles touchés auront le soutien dont ils ont besoin pour faire face à cette tempête, en particulier ceux qui sont touchés par les effets cumulés des mesures compensatoires canadiennes.
La FCA est heureuse de présenter son rapport : Les données, socle de croissance durable de la productivité; elle est le premier membre de l’industrie agricole canadienne à adhérer au programme Ag Data Transparent
24 septembre 2024, Ottawa – C’est avec fierté que la Fédération canadienne de l’agriculture présente le rapport qu’elle a publié récemment, Les données, socle de croissance durable de la productivité.
Le rapport souligne le besoin crucial d’adopter un cadre politique et législatif complet pour exploiter les avantages de l’analyse avancée des données et de l’agriculture de précision. Il met l’accent sur le rôle crucial que doivent jouer les gouvernements et les chefs de file de l’industrie dans l’établissement de paramètres clairs relativement à l’utilisation, au partage et à l’interopérabilité des données, tout en encourageant les investissements publics et privés dans l’infrastructure de connectivité et les normes auxquelles doivent répondre les équipements.
Le rapport renferme six recommandations clés sur la récolte des données qui permettra de réaliser l’immense potentiel de l’agriculture en tant que moteur économique et outil puissant dans la lutte contre le changement climatique.
En plus de la publication de ce rapport, la FCA est fière d’annoncer qu’elle sera le premier membre de l’industrie canadienne de l’agriculture à faire partie de l’organisation Ag Data Transparent (ADT), vouée à la transparence des données agricoles. Les membres s’engagent à soutenir ADT en respectant les principes fondamentaux et en défendant la transparence des données au sein de leur organisation et de l’industrie de l’agriculture. Les entreprises qui souhaitent être reconnues comme pratiquant la transparence de leurs données agricoles sont tenues de soumettre leurs contrats conclus avec les agriculteurs au processus de certification d’ADT, qui est un groupe à but non lucratif dont les activités sont guidées par les agriculteurs.
Cette certification vise à vérifier le respect des principes fondamentaux d’ADT, à améliorer la confiance des agriculteurs dans les plateformes de données, à simplifier les contrats et à informer les agriculteurs à propos des questions relatives à la protection de la vie privée, à la sécurité et à l’utilisation des données agricoles.
La FCA est toujours aussi déterminée à faire en sorte que les données agricoles soient utilisées entièrement dans l’intérêt des agriculteurs canadiens, à l’appui de leur viabilité financière, environnementale et sociale, tout en favorisant l’efficacité et la croissance.
La FCA se réjouit de la fin de l’interruption de travail qui perturbe le service ferroviaire partout au Canada
23 août 2024, Ottawa – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente plus de 190 000 familles d’agriculteurs au Canada, est heureuse que le ministre du Travail ait agi dans l’intérêt primordial des Canadiens, y compris des agriculteurs, en invoquant l’article 107 du Code canadien du travail et en ordonnant au Conseil canadien des relations industrielles d’imposer l’arbitrage exécutoire.
Même si l’arrêt progressif du service ferroviaire avant le lock-out et son arrêt complet jeudi auront des effets résiduels sur les agriculteurs, il ne fait aucun doute qu’une interruption prolongée du service ferroviaire à l’échelle du Canada aurait eu de graves conséquences pour les agriculteurs et l’économie du Canada pendant des semaines et des mois. Nous espérons que le service ferroviaire sera entièrement rétabli dès que possible et que l’arrêt de travail du CPKC sera également résolu rapidement afin d’éviter les graves conséquences d’une interruption prolongée.
La FCA a également été encouragée par l’engagement du ministre d’examiner les conditions à l’origine des arrêts de travail répétés dans le secteur ferroviaire. Le secteur agricole a connu plusieurs interruptions de travail au cours des dernières années, y compris huit arrêts de travail rien qu’au cours des six dernières années. La FCA et les agriculteurs canadiens appuient cet engagement. Il faut mettre fin à cette situation si le Canada veut conserver sa réputation de longue date en tant que source fiable de produits agroalimentaires de qualité.
« La réputation des agriculteurs et des éleveurs canadiens en tant que fournisseurs alimentaires de confiance était menacée par ce lock-out », a déclaré Keith Currie, président de la FCA. « La décision du ministre d’intervenir et de forcer la résolution de la perturbation était la bonne chose à faire. »
Le Code de conduite des épiceries favorise l’équité au sein de la chaîne d’approvisionnement alimentaire au Canada
La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente 190 000 familles d’agriculteurs au Canada, accueille avec satisfaction l’annonce des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) de l’Agriculture qui s’engagent à appuyer le Bureau d’arbitrage du Code de conduite des épiceries (CCE), à la suite du consentement de tous les intervenants clés à participer à ce code dirigé par l’industrie.
La FCA travaille depuis 2021 avec des intervenants clés de l’industrie de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement des épiceries pour élaborer le CCE. Bien qu’il reste du travail à faire pour mettre en œuvre le Code, le financement à court terme fourni donnera le temps nécessaire pour élaborer les outils et les processus nécessaires pour appuyer la réussite à long terme du CCE.
« La FCA encourage l’élaboration d’un code depuis des années. Nous ne pourrions pas être plus heureux de constater l’adhésion de l’ensemble des intervenants et le soutien initial des gouvernements FPT pour mettre le code en application. Nous avons hâte de voir les effets positifs que le Code aura sur la dynamique de la chaîne d’approvisionnement, et de voir tous nos efforts porter leurs fruits », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.
La FCA apprécie également l’accent mis par les ministres sur la collaboration avec les producteurs pour saisir les occasions que présentent la technologie, les données et l’innovation, après avoir fait participer les ministres au rôle que jouent les données en agriculture lors de la table ronde FPT de la FCA à la veille de la réunion des ministres FPT.
« Les données sont au cœur de tout ce que nous faisons en agriculture. À la suite de la discussion que nous avons eue la semaine dernière, il est de plus en plus évident que nous avons besoin du soutien des gouvernements pour créer les conditions propices à l’optimisation des données à l’appui de la productivité, de la sécurité alimentaire et de la durabilité de notre secteur », a déclaré M. Currie.
La FCA est impatiente de poursuivre son travail avec les gouvernements et l’industrie pour veiller à ce que l’agriculture canadienne tire mieux parti des données pour favoriser une croissance durable de la productivité.
Table ronde FPT de la FCA – Les données en tant que fondement d’une croissance durable de la productivité
Le 18 juillet 2022 – OTTAWA – Les 16 et 17 juillet, la FCA a tenu la réunion d’été de son conseil d’administration à Whitehorse, au Yukon. À cette occasion, des dirigeants agricoles de tout le pays se sont réunis pour discuter des enjeux prioritaires de l’agriculture canadienne et pour se préparer à la Table ronde fédérale-provinciale-territoriale (FPT) des ministres de l’Agriculture.
Au cours de la réunion, des dirigeants agricoles venus des quatre coins du Canada ont discuté d’une série d’enjeux stratégiques cruciaux pour l’agriculture canadienne :
- La santé mentale et le bien-être des agriculteurs à l’échelle nationale,
- Les défis et occasions entourant la croissance de l’agriculture au Yukon,
- L’évolution du rôle du Sénat et son rôle dans la gestion des enjeux agricoles,
- L’écosystème de l’innovation agroalimentaire du Canada.
Le conseil d’administration a également discuté du décalage croissant entre le niveau d’investissement disponible pour soutenir les agriculteurs canadiens, à la lumière des contributions du secteur à l’économie canadienne et à la sécurité alimentaire mondiale, ainsi que de son potentiel en tant que fournisseur de solutions environnementales. Pour rester compétitifs, stimuler l’innovation et encourager les investissements dans le secteur agricole, les gouvernements doivent investir de manière ambitieuse dans l’agriculture canadienne, à un rythme bien supérieur à ce qui se fait actuellement.
Les membres du conseil d’administration se sont aussi penchés sur le rôle que joue la FCA sur la scène internationale grâce à son leadership au sein de l’Organisation mondiale des agriculteurs (OMA), son engagement continu auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et sa solide présence aux négociations des Nations Unies portant sur le climat. Durant la discussion, on a mis l’accent sur la nécessité de continuer à se concentrer sur le maintien d’un secteur agricole national résilient, tout en continuant à insister sur l’élimination des obstacles non tarifaires au commerce dans les accords commerciaux internationaux qui limitent l’accès aux marchés des produits canadiens. Les membres du conseil d’administration ont convenu de l’importance de la collaboration et du maintien d’un front uni sur les questions commerciales clés auxquelles est confronté le secteur canadien de l’agriculture, comme l’examen prochain de l’accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM).
Le 17 juillet, la FCA a accueilli la Table ronde annuelle FPT des ministres de l’Agriculture, durant laquelle les ministres de l’Agriculture du Canada se sont réunis avec des dirigeants agricoles pour discuter des défis pressants auxquels est confrontée l’agriculture canadienne et de la façon dont les données serviront de fondement à la croissance future du secteur. En prévision de la table ronde, et pour renforcer son engagement à l’égard de la transparence des données, le conseil d’administration de la FCA a accepté d’adhérer officiellement à Ag Data Transparent, en sa qualité de membre de l’industrie.
Au cours de cette table ronde, la FCA a souligné que les données et l’innovation sont essentielles pour accroître la productivité de l’agriculture canadienne, par l’amélioration des résultats économiques, une gestion des risques plus réactive, l’amélioration de l’étalonnage et des rapports sur la durabilité, et une plus grande protection des animaux et des cultures contre les maladies.
La FCA a fait les recommandations suivantes aux ministres pour libérer le potentiel des données dans le domaine de l’agriculture :
- Dresser une stratégie pancanadienne sur les données qui soutient les investissements publics et privés dans la recherche, les programmes, les compétences numériques et les mesures et rapports fondés sur les résultats.
- Accroître les investissements dans la connectivité rurale afin de garantir un accès suffisant au réseau sur le terrain pour soutenir la gamme de possibilités agrotechniques qui se présentent aux agriculteurs.
- Créer des programmes pour favoriser l’adoption de solutions de connectivité et prendre un engagement dans le contexte législatif pour appuyer l’interopérabilité des équipements agricoles.
- Appuyer le renforcement des capacités des groupes agricoles qui sont les mieux placés pour protéger les données des agriculteurs, ainsi que les investissements dans les normes et les nouveaux services de vulgarisation agricole pour soutenir l’adoption des technologies agricoles.
Après la table ronde, les ministres se sont réunis le 17 juillet pour tenir leur réunion annuelle des ministres FPT. Les ministres publieront une déclaration à l’issue de cette réunion dans les prochains jours.
« La table ronde FPT est une occasion unique pour le secteur de l’agriculture de rencontrer les ministres et de se réunir pour définir notre vision collective du secteur », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.
« Les données sont essentielles, car les agriculteurs continuent d’explorer les possibilités d’accroître leur efficacité et de mesurer leur durabilité. Il faut créer les conditions nécessaires pour optimiser l’accès aux données sur les exploitations agricoles et leur utilisation afin d’exploiter l’incroyable potentiel du secteur en tant que moteur de solutions environnementales et d’opportunités de croissance économique et comme source considérable de la sécurité alimentaire au Canada et dans le reste du monde. À la FCA, nous croyons sincèrement que l’agriculture canadienne est particulièrement bien positionnée pour nourrir les Canadiens et le monde entier tout en proposant des solutions climatiques. L’investissement dans les données et des solutions faisant appel aux données sont le pivot essentiel pour atteindre cet objectif. »
La Fédération canadienne de l’agriculture soutient les salmoniculteurs à la suite de la décision du gouvernement d’interdire les cages à filet en milieu ouvert
La FCA se dit préoccupée par l’impact sur la sécurité alimentaire, les impacts socio-économiques et l’avenir de l’agriculture canadienne
20 juin, Ottawa, Ontario – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente 190 000 familles d’agriculteurs au Canada, a soulevé de graves préoccupations en réponse à la décision du gouvernement fédéral du Canada d’interdire d’ici 2029 les élevages de saumons à cages à filet en milieu ouvert dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique. La FCA croit que cette mesure compromettra l’avenir de cette industrie agricole canadienne essentielle et aura des conséquences pour la sécurité alimentaire du Canada et les perspectives économiques des agriculteurs et collectivités de la côte Ouest du Canada et pour le reste du pays.
La FCA considère cette décision comme un signal alarmant du gouvernement canadien à les secteurs de l’aquaculture et d’ agricole.
La décision de mettre fin aux élevages de saumons à cages à filet en milieu ouvert dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique non seulement met en péril une source d’approvisionnement alimentaire essentiel qui fournit 400 millions de repas de saumon chaque année, mais décourage tout investissement futur dans l’agriculture et l’élevage canadiens, qui constituent un moteur économique stratégique dans tout le pays. Elle menace aussi l’avenir de milliers de travailleurs (dont environ 500 sont des Autochtones) et éliminera une production économique s’élevant à 1,2 milliard de dollars et entravera les investissements en cours pour améliorer les performances environnementales.
En plus de la perte d’emplois et de contributions économiques durant une période où les conditions économiques sont difficiles pour tous les Canadiens, cela envoie un signal inquiétant à ceux qui cherchent à investir dans l’agriculture canadienne, nuisant non seulement aux perspectives d’avenir des agriculteurs du Canada, mais aussi des collectivités côtières et des Premières nations locales qui ont établi des partenariats au sein du secteur d’élevage du saumon.
De plus, la FCA craint que cette décision compromette les engagements pris par le gouvernement fédéral de prendre ses décisions en se fondant sur les données scientifiques et de soutenir les communautés côtières rurales. Plutôt que de présenter un plan responsable qui fait progresser graduellement les mesures de protection du saumon sauvage et appuie le secteur en l’aidant à adopter, de façon continue, de nouvelles mesures de protection innovantes, le plan proposé ne trace aucune voie viable pour maintenir la production alimentaire et les apports économiques du secteur.
« La salmoniculture en Colombie-Britannique est un élément clé de la sécurité alimentaire nationale, elle contribue considérablement à l’économie et constitue une source durable de protéines, a déclaré Keith Currie, président de la Fédération canadienne de l’agriculture. La durée limitée des permis accroît l’incertitude, menaçant ainsi la stabilité du secteur de l’agriculture et des communautés qui en dépendent. »
La Fédération canadienne de l’agriculture reste déterminée à collaborer avec le gouvernement, les Premières nations et les autres intervenants pour assurer un avenir viable et prospère à l’industrie de la salmoniculture et de l’agriculture. La FCA lance un appel au gouvernement fédéral pour qu’il réexamine son approche et veille à ce que les décisions soient fondées sur des preuves scientifiques solides, afin de promouvoir la stabilité et la croissance à long terme du secteur.
« Il est essentiel que le gouvernement assure une stabilité à long terme pour permettre au secteur de la salmoniculture de se remettre des récents déclins et de continuer à contribuer à la croissance économique du Canada grâce à l’innovation et à des pratiques durables », a ajouté M. Currie.
La FCA est frustrée par la législation sur les gains en capital qui compromet les successions d’exploitations agricoles familiales
Le 11 juin 2024, Ottawa – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente plus de 190 000 familles agricoles au Canada, est déçue de la décision du gouvernement du Canada d’ignorer les appels au report de la mise en œuvre des changements annoncés récemment au taux d’inclusion des gains en capital. En annonçant les changements fiscaux proposés dans le budget fédéral le 16 avril et en fixant la date d’entrée en vigueur au 25 juin, le gouvernement du Canada ne donne pas aux exploitations agricoles canadiennes suffisamment de temps pour évaluer à fond les répercussions potentielles de ces changements sur la planification fiscale de la relève agricole et pour s’adapter en conséquence.
Alors que l’exonération cumulative des gains en capital (ECGC) a été portée à 1,25 million de dollars, le taux d’inclusion des gains en capital a également été augmenté, passant de la moitié aux deux tiers. La FCA craint qu’en augmentant le taux d’inclusion des gains en capital, on neutralise l’augmentation du seuil de l’ECGC et mette en péril le succès de véritables transferts intergénérationnels d’exploitations agricoles et la santé financière de la prochaine génération d’exploitations agricoles partout au Canada.
« En forçant l’adoption de ces changements fiscaux très importants alors que les agriculteurs sont dans les champs pour planter leurs cultures, nous ne leur donnons pas assez de temps pour évaluer pleinement les conséquences cette mesure pour leurs familles et leurs entreprises », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.
Alors que 40 % des dirigeants d’exploitations agricoles au Canada envisagent de prendre leur retraite au cours de la prochaine décennie, nous devons veiller à ce que les mesures proposées en ce qui concerne l’impôt sur le revenu des particuliers, annoncées dans le budget 2024, ne compromettent pas le transfert d’actifs d’une génération d’agriculteurs à l’autre, mais encouragent plutôt la prochaine génération d’agriculteurs à prendre la relève, à stimuler l’activité économique rurale tant nécessaire et à aider le secteur agricole à atteindre son potentiel de croissance.