La FCA est heureuse de présenter son rapport : Les données, socle de croissance durable de la productivité; elle est le premier membre de l’industrie agricole canadienne à adhérer au programme Ag Data Transparent

24 septembre 2024, Ottawa – C’est avec fierté que la Fédération canadienne de l’agriculture présente le rapport qu’elle a publié récemment, Les données, socle de croissance durable de la productivité.

Le rapport souligne le besoin crucial d’adopter un cadre politique et législatif complet pour exploiter les avantages de l’analyse avancée des données et de l’agriculture de précision. Il met l’accent sur le rôle crucial que doivent jouer les gouvernements et les chefs de file de l’industrie dans l’établissement de paramètres clairs relativement à l’utilisation, au partage et à l’interopérabilité des données, tout en encourageant les investissements publics et privés dans l’infrastructure de connectivité et les normes auxquelles doivent répondre les équipements.

Le rapport renferme six recommandations clés sur la récolte des données qui permettra de réaliser l’immense potentiel de l’agriculture en tant que moteur économique et outil puissant dans la lutte contre le changement climatique.

Lire le rapport complet ici.

En plus de la publication de ce rapport, la FCA est fière d’annoncer qu’elle sera le premier membre de l’industrie canadienne de l’agriculture à faire partie de l’organisation Ag Data Transparent (ADT), vouée à la transparence des données agricoles. Les membres s’engagent à soutenir ADT en respectant les principes fondamentaux et en défendant la transparence des données au sein de leur organisation et de l’industrie de l’agriculture. Les entreprises qui souhaitent être reconnues comme pratiquant la transparence de leurs données agricoles sont tenues de soumettre leurs contrats conclus avec les agriculteurs au processus de certification d’ADT, qui est un groupe à but non lucratif dont les activités sont guidées par les agriculteurs.

Cette certification vise à vérifier le respect des principes fondamentaux d’ADT, à améliorer la confiance des agriculteurs dans les plateformes de données, à simplifier les contrats et à informer les agriculteurs à propos des questions relatives à la protection de la vie privée, à la sécurité et à l’utilisation des données agricoles.

La FCA est toujours aussi déterminée à faire en sorte que les données agricoles soient utilisées entièrement dans l’intérêt des agriculteurs canadiens, à l’appui de leur viabilité financière, environnementale et sociale, tout en favorisant l’efficacité et la croissance.

La FCA se réjouit de la fin de l’interruption de travail qui perturbe le service ferroviaire partout au Canada

23 août 2024, Ottawa – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente plus de 190 000 familles d’agriculteurs au Canada, est heureuse que le ministre du Travail ait agi dans l’intérêt primordial des Canadiens, y compris des agriculteurs, en invoquant l’article 107 du Code canadien du travail et en ordonnant au Conseil canadien des relations industrielles d’imposer l’arbitrage exécutoire.

Même si l’arrêt progressif du service ferroviaire avant le lock-out et son arrêt complet jeudi auront des effets résiduels sur les agriculteurs, il ne fait aucun doute qu’une interruption prolongée du service ferroviaire à l’échelle du Canada aurait eu de graves conséquences pour les agriculteurs et l’économie du Canada pendant des semaines et des mois. Nous espérons que le service ferroviaire sera entièrement rétabli dès que possible et que l’arrêt de travail du CPKC sera également résolu rapidement afin d’éviter les graves conséquences d’une interruption prolongée.

La FCA a également été encouragée par l’engagement du ministre d’examiner les conditions à l’origine des arrêts de travail répétés dans le secteur ferroviaire. Le secteur agricole a connu plusieurs interruptions de travail au cours des dernières années, y compris huit arrêts de travail rien qu’au cours des six dernières années. La FCA et les agriculteurs canadiens appuient cet engagement. Il faut mettre fin à cette situation si le Canada veut conserver sa réputation de longue date en tant que source fiable de produits agroalimentaires de qualité.

« La réputation des agriculteurs et des éleveurs canadiens en tant que fournisseurs alimentaires de confiance était menacée par ce lock-out », a déclaré Keith Currie, président de la FCA. « La décision du ministre d’intervenir et de forcer la résolution de la perturbation était la bonne chose à faire. »

Le Code de conduite des épiceries favorise l’équité au sein de la chaîne d’approvisionnement alimentaire au Canada

La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente 190 000 familles d’agriculteurs au Canada, accueille avec satisfaction l’annonce des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) de l’Agriculture qui s’engagent à appuyer le Bureau d’arbitrage du Code de conduite des épiceries (CCE), à la suite du consentement de tous les intervenants clés à participer à ce code dirigé par l’industrie.

La FCA travaille depuis 2021 avec des intervenants clés de l’industrie de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement des épiceries pour élaborer le CCE. Bien qu’il reste du travail à faire pour mettre en œuvre le Code, le financement à court terme fourni donnera le temps nécessaire pour élaborer les outils et les processus nécessaires pour appuyer la réussite à long terme du CCE.

« La FCA encourage l’élaboration d’un code depuis des années. Nous ne pourrions pas être plus heureux de constater l’adhésion de l’ensemble des intervenants et le soutien initial des gouvernements FPT pour mettre le code en application. Nous avons hâte de voir les effets positifs que le Code aura sur la dynamique de la chaîne d’approvisionnement, et de voir tous nos efforts porter leurs fruits », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.

La FCA apprécie également l’accent mis par les ministres sur la collaboration avec les producteurs pour saisir les occasions que présentent la technologie, les données et l’innovation, après avoir fait participer les ministres au rôle que jouent les données en agriculture lors de la table ronde FPT de la FCA à la veille de la réunion des ministres FPT.

« Les données sont au cœur de tout ce que nous faisons en agriculture. À la suite de la discussion que nous avons eue la semaine dernière, il est de plus en plus évident que nous avons besoin du soutien des gouvernements pour créer les conditions propices à l’optimisation des données à l’appui de la productivité, de la sécurité alimentaire et de la durabilité de notre secteur », a déclaré M. Currie.

La FCA est impatiente de poursuivre son travail avec les gouvernements et l’industrie pour veiller à ce que l’agriculture canadienne tire mieux parti des données pour favoriser une croissance durable de la productivité.

Table ronde FPT de la FCA – Les données en tant que fondement d’une croissance durable de la productivité

Le 18 juillet 2022 – OTTAWA – Les 16 et 17 juillet, la FCA a tenu la réunion d’été de son conseil d’administration à Whitehorse, au Yukon. À cette occasion, des dirigeants agricoles de tout le pays se sont réunis pour discuter des enjeux prioritaires de l’agriculture canadienne et pour se préparer à la Table ronde fédérale-provinciale-territoriale (FPT) des ministres de l’Agriculture.

Au cours de la réunion, des dirigeants agricoles venus des quatre coins du Canada ont discuté d’une série d’enjeux stratégiques cruciaux pour l’agriculture canadienne :

  • La santé mentale et le bien-être des agriculteurs à l’échelle nationale,
  • Les défis et occasions entourant la croissance de l’agriculture au Yukon,
  • L’évolution du rôle du Sénat et son rôle dans la gestion des enjeux agricoles,
  • L’écosystème de l’innovation agroalimentaire du Canada.

Le conseil d’administration a également discuté du décalage croissant entre le niveau d’investissement disponible pour soutenir les agriculteurs canadiens, à la lumière des contributions du secteur à l’économie canadienne et à la sécurité alimentaire mondiale, ainsi que de son potentiel en tant que fournisseur de solutions environnementales. Pour rester compétitifs, stimuler l’innovation et encourager les investissements dans le secteur agricole, les gouvernements doivent investir de manière ambitieuse dans l’agriculture canadienne, à un rythme bien supérieur à ce qui se fait actuellement.

Les membres du conseil d’administration se sont aussi penchés sur le rôle que joue la FCA sur la scène internationale grâce à son leadership au sein de l’Organisation mondiale des agriculteurs (OMA), son engagement continu auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et sa solide présence aux négociations des Nations Unies portant sur le climat. Durant la discussion, on a mis l’accent sur la nécessité de continuer à se concentrer sur le maintien d’un secteur agricole national résilient, tout en continuant à insister sur l’élimination des obstacles non tarifaires au commerce dans les accords commerciaux internationaux qui limitent l’accès aux marchés des produits canadiens. Les membres du conseil d’administration ont convenu de l’importance de la collaboration et du maintien d’un front uni sur les questions commerciales clés auxquelles est confronté le secteur canadien de l’agriculture, comme l’examen prochain de l’accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM).

Le 17 juillet, la FCA a accueilli la Table ronde annuelle FPT des ministres de l’Agriculture, durant laquelle les ministres de l’Agriculture du Canada se sont réunis avec des dirigeants agricoles pour discuter des défis pressants auxquels est confrontée l’agriculture canadienne et de la façon dont les données serviront de fondement à la croissance future du secteur. En prévision de la table ronde, et pour renforcer son engagement à l’égard de la transparence des données, le conseil d’administration de la FCA a accepté d’adhérer officiellement à Ag Data Transparent, en sa qualité de membre de l’industrie.

Au cours de cette table ronde, la FCA a souligné que les données et l’innovation sont essentielles pour accroître la productivité de l’agriculture canadienne, par l’amélioration des résultats économiques, une gestion des risques plus réactive, l’amélioration de l’étalonnage et des rapports sur la durabilité, et une plus grande protection des animaux et des cultures contre les maladies.

La FCA a fait les recommandations suivantes aux ministres pour libérer le potentiel des données dans le domaine de l’agriculture :

  • Dresser une stratégie pancanadienne sur les données qui soutient les investissements publics et privés dans la recherche, les programmes, les compétences numériques et les mesures et rapports fondés sur les résultats.
  • Accroître les investissements dans la connectivité rurale afin de garantir un accès suffisant au réseau sur le terrain pour soutenir la gamme de possibilités agrotechniques qui se présentent aux agriculteurs.
  • Créer des programmes pour favoriser l’adoption de solutions de connectivité et prendre un engagement dans le contexte législatif pour appuyer l’interopérabilité des équipements agricoles.
  • Appuyer le renforcement des capacités des groupes agricoles qui sont les mieux placés pour protéger les données des agriculteurs, ainsi que les investissements dans les normes et les nouveaux services de vulgarisation agricole pour soutenir l’adoption des technologies agricoles.

Après la table ronde, les ministres se sont réunis le 17 juillet pour tenir leur réunion annuelle des ministres FPT. Les ministres publieront une déclaration à l’issue de cette réunion dans les prochains jours.

« La table ronde FPT est une occasion unique pour le secteur de l’agriculture de rencontrer les ministres et de se réunir pour définir notre vision collective du secteur », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.

« Les données sont essentielles, car les agriculteurs continuent d’explorer les possibilités d’accroître leur efficacité et de mesurer leur durabilité. Il faut créer les conditions nécessaires pour optimiser l’accès aux données sur les exploitations agricoles et leur utilisation afin d’exploiter l’incroyable potentiel du secteur en tant que moteur de solutions environnementales et d’opportunités de croissance économique et comme source considérable de la sécurité alimentaire au Canada et dans le reste du monde. À la FCA, nous croyons sincèrement que l’agriculture canadienne est particulièrement bien positionnée pour nourrir les Canadiens et le monde entier tout en proposant des solutions climatiques. L’investissement dans les données et des solutions faisant appel aux données sont le pivot essentiel pour atteindre cet objectif. »

La Fédération canadienne de l’agriculture soutient les salmoniculteurs à la suite de la décision du gouvernement d’interdire les cages à filet en milieu ouvert

La FCA se dit préoccupée par l’impact sur la sécurité alimentaire, les impacts socio-économiques et l’avenir de l’agriculture canadienne

20 juin, Ottawa, Ontario – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente 190 000 familles d’agriculteurs au Canada, a soulevé de graves préoccupations en réponse à la décision du gouvernement fédéral du Canada d’interdire d’ici 2029 les élevages de saumons à cages à filet en milieu ouvert dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique. La FCA croit que cette mesure compromettra l’avenir de cette industrie agricole canadienne essentielle et aura des conséquences pour la sécurité alimentaire du Canada et les perspectives économiques des agriculteurs et collectivités de la côte Ouest du Canada et pour le reste du pays.

La FCA considère cette décision comme un signal alarmant du gouvernement canadien à les secteurs de l’aquaculture et d’ agricole.

La décision de mettre fin aux élevages de saumons à cages à filet en milieu ouvert dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique non seulement met en péril une source d’approvisionnement alimentaire essentiel qui fournit 400 millions de repas de saumon chaque année, mais décourage tout investissement futur dans l’agriculture et l’élevage canadiens, qui constituent un moteur économique stratégique dans tout le pays. Elle menace aussi l’avenir de milliers de travailleurs (dont environ 500 sont des Autochtones) et éliminera une production économique s’élevant à 1,2 milliard de dollars et entravera les investissements en cours pour améliorer les performances environnementales.

En plus de la perte d’emplois et de contributions économiques durant une période où les conditions économiques sont difficiles pour tous les Canadiens, cela envoie un signal inquiétant à ceux qui cherchent à investir dans l’agriculture canadienne, nuisant non seulement aux perspectives d’avenir des agriculteurs du Canada, mais aussi des collectivités côtières et des Premières nations locales qui ont établi des partenariats au sein du secteur d’élevage du saumon.

De plus, la FCA craint que cette décision compromette les engagements pris par le gouvernement fédéral de prendre ses décisions en se fondant sur les données scientifiques et de soutenir les communautés côtières rurales. Plutôt que de présenter un plan responsable qui fait progresser graduellement les mesures de protection du saumon sauvage et appuie le secteur en l’aidant à adopter, de façon continue, de nouvelles mesures de protection innovantes, le plan proposé ne trace aucune voie viable pour maintenir la production alimentaire et les apports économiques du secteur.

« La salmoniculture en Colombie-Britannique est un élément clé de la sécurité alimentaire nationale, elle contribue considérablement à l’économie et constitue une source durable de protéines, a déclaré Keith Currie, président de la Fédération canadienne de l’agriculture. La durée limitée des permis accroît l’incertitude, menaçant ainsi la stabilité du secteur de l’agriculture et des communautés qui en dépendent. »

La Fédération canadienne de l’agriculture reste déterminée à collaborer avec le gouvernement, les Premières nations et les autres intervenants pour assurer un avenir viable et prospère à l’industrie de la salmoniculture et de l’agriculture. La FCA lance un appel au gouvernement fédéral pour qu’il réexamine son approche et veille à ce que les décisions soient fondées sur des preuves scientifiques solides, afin de promouvoir la stabilité et la croissance à long terme du secteur.

« Il est essentiel que le gouvernement assure une stabilité à long terme pour permettre au secteur de la salmoniculture de se remettre des récents déclins et de continuer à contribuer à la croissance économique du Canada grâce à l’innovation et à des pratiques durables », a ajouté M. Currie.

La FCA est frustrée par la législation sur les gains en capital qui compromet les successions d’exploitations agricoles familiales

Le 11 juin 2024, Ottawa – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui représente plus de 190 000 familles agricoles au Canada, est déçue de la décision du gouvernement du Canada d’ignorer les appels au report de la mise en œuvre des changements annoncés récemment au taux d’inclusion des gains en capital. En annonçant les changements fiscaux proposés dans le budget fédéral le 16 avril et en fixant la date d’entrée en vigueur au 25 juin, le gouvernement du Canada ne donne pas aux exploitations agricoles canadiennes suffisamment de temps pour évaluer à fond les répercussions potentielles de ces changements sur la planification fiscale de la relève agricole et pour s’adapter en conséquence.

Alors que l’exonération cumulative des gains en capital (ECGC) a été portée à 1,25 million de dollars, le taux d’inclusion des gains en capital a également été augmenté, passant de la moitié aux deux tiers. La FCA craint qu’en augmentant le taux d’inclusion des gains en capital, on neutralise l’augmentation du seuil de l’ECGC et mette en péril le succès de véritables transferts intergénérationnels d’exploitations agricoles et la santé financière de la prochaine génération d’exploitations agricoles partout au Canada.

« En forçant l’adoption de ces changements fiscaux très importants alors que les agriculteurs sont dans les champs pour planter leurs cultures, nous ne leur donnons pas assez de temps pour évaluer pleinement les conséquences cette mesure pour leurs familles et leurs entreprises », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.

Alors que 40 % des dirigeants d’exploitations agricoles au Canada envisagent de prendre leur retraite au cours de la prochaine décennie, nous devons veiller à ce que les mesures proposées en ce qui concerne l’impôt sur le revenu des particuliers, annoncées dans le budget 2024, ne compromettent pas le transfert d’actifs d’une génération d’agriculteurs à l’autre, mais encouragent plutôt la prochaine génération d’agriculteurs à prendre la relève, à stimuler l’activité économique rurale tant nécessaire et à aider le secteur agricole à atteindre son potentiel de croissance.

La FCA est déçue du manque d’investissement dans l’agriculture dans le budget fédéral de 2024

Le 17 avril, Ottawa (Ontario) – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) a été déçue de constater l’absence d’investissement dans l’agriculture canadienne dans le budget de 2024. Compte tenu du maintien de taux d’intérêt élevés, du prix du carbone pour les activités agricoles essentielles, pour lesquelles les agriculteurs n’ont pas d’autres solutions viables, et du risque accru de phénomènes météorologiques extrêmes qui mettent à l’épreuve les limites et l’efficacité de l’ensemble des programmes de gestion des risques du Canada, le budget fédéral présenté hier n’est pas à la hauteur des attentes des agriculteurs canadiens.

« Bien que nous comprenions qu’il y a des priorités concurrentes pour les fonds gouvernementaux, avec des conditions météorologiques irrégulières et des prix élevés qui augmentent considérablement le profil de risque de l’agriculture canadienne, le gouvernement ne peut pas se permettre d’ignorer la production alimentaire et les agriculteurs canadiens « , a déclaré Keith Currie, président de la FCA.

Bien que le budget contienne certains investissements positifs dans le secteur, comme le réengagement à lancer des consultations sur l’interopérabilité, les remises sur le carbone pour les petites entreprises et le financement annoncé précédemment pour des améliorations temporaires au Programme de paiements anticipés, il n’y a eu aucune mention de questions cruciales pour le secteur, comme les investissements dans les programmes environnementaux, les problèmes chroniques de main-d’œuvre dans la production alimentaire ou les améliorations à l’infrastructure du transport et du commerce.

En même temps, la FCA s’est réjouie de voir le gouvernement du Canada répondre à la recommandation de la FCA d’augmenter l’exonération à vie des gains en capital, un outil essentiel pour soutenir les transferts intergénérationnels d’exploitations agricoles. Cependant, l’augmentation du taux d’inclusion pourrait rendre ces mêmes transferts plus difficiles, étant donné le montant de capital requis pour rester compétitif dans l’agriculture moderne. La FCA évaluera toutes les implications de ces changements pour les transferts intergénérationnels d’exploitations agricoles dans les jours à venir.

« Si l’agriculture canadienne veut réaliser son plein potentiel économique et climatique, nous ne pouvons pas continuer à rater des occasions alors que nos concurrents internationaux continuent d’investir dans leurs industries agricoles « , a ajouté M. Currie.

La FCA travaillera en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada pour s’assurer que les priorités des agriculteurs sont reconnues et que les services essentiels tels que l’agriculture canadienne sont valorisés et protégés.

La FCA est heureuse de l’augmentation de la portion sans intérêt du Programme de paiements anticipés, qui augmentera la liquidité des producteurs

6 mars, 2024 – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) est ravie de l’annonce faite aujourd’hui par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) selon laquelle la portion sans intérêt du Programme de paiements anticipés (PPA) sera portée à 250 000 $. Le PPA offre des prêts sans intérêt pour aider les agriculteurs à faire face aux problèmes de trésorerie et à l’augmentation des coûts de production.

En 2022, le gouvernement a augmenté la portion sans intérêt des prêts du PPA en le faisant passer à 250 000 $ pour aider les producteurs à se rétablir après la pandémie, et l’a ensuite porté à 350 000 $ en 2023 pour les aider à gérer la forte hausse des coûts des intrants agricoles cruciaux tels que les engrais et le carburant. Avant cette annonce, il était prévu qu’AAC ramène la partie sans intérêt du PPA à 100 000 dollars en 2024.

La FCA a fortement plaidé en faveur du maintien de l’augmentation de la portion sans intérêt des prêts du PPA en réponse aux pressions inflationnistes considérables que les producteurs ont subies depuis que la portion sans intérêt a été fixée pour la première fois à 100 000 dollars.

« L’augmentation de la portion sans intérêt à 250 000 $ est une bonne nouvelle pour les producteurs partout au Canada, car ces prêts aident à résoudre les problèmes de liquidité sans imposer de pénalités financières. Dans le secteur de l’agriculture, il est extrêmement important d’agir au bon moment et les agriculteurs doivent souvent faire des achats pour la prochaine saison de croissance avant d’avoir touché leurs paiements pour la dernière », a déclaré le président de la FCA, Keith Currie.

« Nous espérons qu’AAC continuera d’apporter des ajustements pour tenir compte de l’augmentation des dépenses agricoles dans les années à venir », a ajouté M. Currie.

Récapitulation de l’assemblée générale annuelle de 2024 de la FCA

OTTAWA, 29 février 2024 – L’assemblée annuelle de la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui s’est tenue cette semaine, a réuni des chefs de file du secteur agricole et alimentaire de tout le Canada sous le thème Saisir les occasions : Le rôle croissant du Canada sur la scène mondiale.

« L’agriculture canadienne subit constamment les effets d’événements qui se déroulent en dehors de nos frontières et qui sont de nature mondiale. Lorsque les problèmes et les opportunités dépassent les frontières, nous devons planifier nos interventions en gardant à l’esprit le contexte mondial. L’agriculture canadienne joue un rôle de leadership incroyablement important dans le cadre de la sécurité alimentaire mondiale et de la lutte contre le changement climatique, et lors de notre AGA, nous nous sommes penchés sur la façon dont pouvons mettre à contribution ce rôle au profit du Canada et du monde entier », a déclaré le président de la FCA, M. Keith Currie.

Lors de cette assemblée, les membres de la FCA ont adopté 53 résolutions qui définiront une grande partie de leurs efforts de défense des intérêts des producteurs agricoles au cours de l’année à venir. Les résolutions de cette année portent sur un large éventail d’enjeux y compris la conservation, le changement climatique, la main-d’œuvre, l’infrastructure dans les régions rurales, la protection des cultures, le commerce international, la gestion des risques et bien d’autres encore.

la FCA a invité des conférenciers hauts placés lors de l’AGA :

  • Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada
  • Robert Bonnie, sous-secrétaire à la production agricole et à la conservation, USDA
  • John Barlow, porte-parole du Parti conservateur du Canada pour l’agriculture
  • Alistair MacGregor, porte-parole du NPD pour l’agriculture
  • Yves Perron, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’agriculture
  • John Weigelt, responsable national de la technologie, Microsoft
  • Steve Verheul, directeur, GT and Company

Au début de l’AGA, les délégués avaient la possibilité de participer à quatre ateliers interactifs, qui ont exploré des thèmes agricoles clés, notamment : Les obstacles commerciaux et non tarifaires, la santé financière des exploitations agricoles, les données et l’agriculture, et la cybersécurité et l’agriculture. Chaque atelier était préparé et dirigé par des experts en la matière, et l’objectif était de trouver des solutions tangibles et innovantes aux défis d’aujourd’hui. L’AGA de la FCA comprenait deux panels. Le premier, intitulé Dynamique de la chaîne d’approvisionnement dans le secteur canadien de l’agriculture, commandité par Produits alimentaires, de santé et de consommation du Canada, a examiné les maillons complexes de la chaîne d’approvisionnement mondiale et leurs impacts positifs et négatifs sur l’agriculture canadienne. Le conférencier principal était le sous-ministre des Transports, M. Arun Thangaraj.

Le deuxième panel durant l’AGA, intitulé En direct avec Real Agriculture Radio : La géopolitique et son impact sur l’agriculture canadienne était commandité par MNP LLP. Ce panel a examiné la façon dont les divers événements géopolitiques dans différentes régions ont un impact sur le secteur agricole canadien aujourd’hui, et s’est penché sur les prévisions concernant leur évolution future.

Au cours de l’AGA, la FCA était fière d’appuyer publiquement Agriculture en classe Canada, qui est un chef de file de l’éducation agricole au Canada et défenseur national de l’enseignement agricole, qui sensibilise les étudiants et les enseignants à l’agriculture et aux possibilités qu’offre notre secteur.

Les enregistrements des panels, des conférenciers des milieux politiques ainsi que les documents d’accompagnement, y compris les résolutions adoptées, seront publiés sur le site web de la FCA, www.cfa-fca.ca, dans les jours à venir.

Cette année, la journée d’affranchissement des dépenses alimentaires tombe le 9 février

La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) a calculé que d’ici le vendredi 9 février 2024, un ménage canadien à revenu moyen aura gagné suffisamment d’argent pour payer sa facture d’épicerie de toute l’année.

Chaque année, la FCA examine la proportion du revenu que les Canadiens consacrent à l’alimentation afin d’étudier l’évolution des dépenses d’une année sur l’autre et de permettre aux consommateurs de mieux comprendre le système alimentaire canadien, de la ferme à l’assiette.

En 2023, les Canadiens ont consacré 11,1 % de leur revenu disponible à l’alimentation, ce qui est légèrement plus élevé que les 11 % du revenu disponible consacrés à l’alimentation en 2022. Comme ce changement est très léger, cette année, la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires a lieu le même jour que l’année dernière, soit le 9 février.

Les prix des denrées alimentaires ayant subi plusieurs années d’inflation significative, il est important de mettre en contexte le calcul de la date de la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires, car le revenu disponible moyen des Canadiens n’est pas représentatif de l’expérience de chaque Canadien ou des effets de l’augmentation des prix des denrées alimentaires pour eux. Bien que le système alimentaire canadien continue d’offrir un accès à une alimentation abordable selon les normes mondiales, l’inflation et d’autres événements mondiaux ont eu un impact négatif sur l’accessibilité et la sécurité alimentaires au cours des dernières années.

C’est pourquoi la FCA continue d’analyser la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires en tenant compte de l’impact différentiel des prix des aliments sur les ménages canadiens en fonction de leur niveau de revenu, afin d’indiquer le pourcentage du revenu disponible qu’ils ont consacré à l’alimentation l’année dernière. Le graphique ci-dessous présente ces renseignements.

Source : Comptes économiques répartis pour le secteur des ménages, revenu, consommation et épargne, par caractéristique, trimestrielle

Comme l’illustre le graphique ci-dessus, il y a un grand écart entre le revenu disponible que les ménages du quintile de revenu le plus bas (28 %) et ceux du quintile de revenu le plus élevé (5 %) ont consacré à l’alimentation et aux boissons non alcoolisées tout au long de l’année. En outre, la hausse des prix affecte le quintile le plus bas de manière disproportionnée et pour ces ménages, les dépenses pour l’alimentation et les boissons non alcoolisées ont augmenté rapidement (de 23,1 % en 2022 à 28 % en 2023), alors que dans le cas des ménages du quintile de revenu le plus élevé, le pourcentage qui correspond aux dépenses de revenu disponible a diminué (de 5,2 % en 2022 à 5 % en 2023).

Comme on peut le constater, les ménages canadiens à faible revenu sont confrontés à une charge plus lourde pour ce qui est de l’augmentation des coûts alimentaires, tandis que l’augmentation du revenu disponible pour le quintile le plus élevé pourrait être supérieure à l’inflation des produits alimentaires.

La FCA aimerait souligner que même si les Canadiens ont vu les prix des aliments augmenter régulièrement tout au long de 2023 dans les rayons des épiceries, les agriculteurs reçoivent un petit pourcentage du prix que les consommateurs paient pour les aliments, et l’augmentation des prix de détail ne reflète pas normalement ce qui est payé à la ferme. À titre d’exemple, un rapport récent de l’Agricultural Producer of Saskatchewan a révélé que si le seul facteur à l’origine de l’escalade des prix du pain était l’augmentation des coûts associés au blé, le taux d’inflation pour 2022 aurait été de 2 %. Or, l’inflation réelle observée pour 2022 s’est élevée à 18 %, ce qui est nettement plus élevé.

Les agriculteurs ont vu leurs coûts de production augmenter considérablement au cours des dernières années, un grand nombre de leurs dépenses les plus importantes, telles que les engrais et le diesel, ayant connu une hausse de près de 100 % au cours de cette période.

« Vu l’augmentation continue du coût des denrées alimentaires, nous savons que de nombreux Canadiens sont confrontés à des problèmes de sécurité alimentaire et d’accessibilité financière. Le calcul de la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires montre que même si le système alimentaire canadien est un chef de file mondial pour ce qui est de l’accès à des aliments abordables, il y a une grande différence dans l’impact pour les Canadiens à différents échelons de revenu, ceux aux revenus les plus modestes étant confrontés à un fardeau énorme et croissant lorsqu’il s’agit du coût des aliments », a déclaré Keith Currie, président de la FCA.

« L’inflation alimentaire est un problème complexe, et des études ont montré qu’elle s’explique par de nombreux facteurs autres que la simple fluctuation des prix des produits de base. À la FCA, nous collaborons avec l’industrie et le gouvernement à une variété d’initiatives pour essayer de comprendre et de combattre l’inflation alimentaire, afin d’inverser cette tendance alarmante ».