La FCA est déçue du manque d’investissement dans l’agriculture dans le budget fédéral de 2024

Le 17 avril, Ottawa (Ontario) – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) a été déçue de constater l’absence d’investissement dans l’agriculture canadienne dans le budget de 2024. Compte tenu du maintien de taux d’intérêt élevés, du prix du carbone pour les activités agricoles essentielles, pour lesquelles les agriculteurs n’ont pas d’autres solutions viables, et du risque accru de phénomènes météorologiques extrêmes qui mettent à l’épreuve les limites et l’efficacité de l’ensemble des programmes de gestion des risques du Canada, le budget fédéral présenté hier n’est pas à la hauteur des attentes des agriculteurs canadiens.

« Bien que nous comprenions qu’il y a des priorités concurrentes pour les fonds gouvernementaux, avec des conditions météorologiques irrégulières et des prix élevés qui augmentent considérablement le profil de risque de l’agriculture canadienne, le gouvernement ne peut pas se permettre d’ignorer la production alimentaire et les agriculteurs canadiens « , a déclaré Keith Currie, président de la FCA.

Bien que le budget contienne certains investissements positifs dans le secteur, comme le réengagement à lancer des consultations sur l’interopérabilité, les remises sur le carbone pour les petites entreprises et le financement annoncé précédemment pour des améliorations temporaires au Programme de paiements anticipés, il n’y a eu aucune mention de questions cruciales pour le secteur, comme les investissements dans les programmes environnementaux, les problèmes chroniques de main-d’œuvre dans la production alimentaire ou les améliorations à l’infrastructure du transport et du commerce.

En même temps, la FCA s’est réjouie de voir le gouvernement du Canada répondre à la recommandation de la FCA d’augmenter l’exonération à vie des gains en capital, un outil essentiel pour soutenir les transferts intergénérationnels d’exploitations agricoles. Cependant, l’augmentation du taux d’inclusion pourrait rendre ces mêmes transferts plus difficiles, étant donné le montant de capital requis pour rester compétitif dans l’agriculture moderne. La FCA évaluera toutes les implications de ces changements pour les transferts intergénérationnels d’exploitations agricoles dans les jours à venir.

« Si l’agriculture canadienne veut réaliser son plein potentiel économique et climatique, nous ne pouvons pas continuer à rater des occasions alors que nos concurrents internationaux continuent d’investir dans leurs industries agricoles « , a ajouté M. Currie.

La FCA travaillera en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada pour s’assurer que les priorités des agriculteurs sont reconnues et que les services essentiels tels que l’agriculture canadienne sont valorisés et protégés.