Le 17 mars 2022, OTTAWA – La Fédération canadienne de l’agriculture s’inquiète des conséquences que pourrait avoir une grève déclenchée par la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada au Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) pour les agriculteurs canadiens et la chaîne d’approvisionnement alimentaire.
La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) est la première organisation à vocation agricole en importance au Canada, représentant environ 200 000 familles d’agriculteurs canadiens entre les trois océans. Ces agriculteurs dépendent du transport ferroviaire pour une variété d’aspects cruciaux de leurs opérations, notamment l’accès aux intrants agricoles critiques, alors que commence la saison de plantation pour de nombreuses exploitations agricoles, et le transport de leurs denrées vers les marchés au Canada et à l’étranger. Ces deux aspects sont vitaux pour protéger la réputation du Canada en tant que source fiable de produits agroalimentaires de qualité auprès des consommateurs au Canada et dans le reste du monde.
« Les agriculteurs ont déjà traversé une série de perturbations des réseaux de transport au Canada au cours des quelques dernières années, sans oublier les problèmes actuels causés par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la pandémie de la COVID-19 », explique Keith Currie, vice‑président de la FCA.
« Nous respections le droit de toute personne de faire la grève ainsi que le processus de négociation collective, mais les agriculteurs ne peuvent se permettre une nouvelle perturbation de nos réseaux de transport. C’est pourquoi nous exhortons les différentes parties à en arriver immédiatement à une entente lors de ces négociations afin d’éviter les graves conséquences d’une telle grève. »
À un moment où l’acheminement des marchandises connaît d’importantes perturbations à l’échelle mondiale, cette interruption du travail nuirait directement à la capacité du Canada d’être une source fiable de produits agricoles pour les consommateurs dans le monde. Ces perturbations de transport auront également des impacts négatifs immédiats et additionnels sur le bien-être des animaux. Des interruptions de ce genre peuvent se répercuter et avoir des conséquences dans l’entière chaîne d’approvisionnement alimentaire, comme les Canadiens ont pu le constater ces dernières années.
La FCA insiste vivement pour que le gouvernement du Canada utilise tous les mécanismes à sa disposition pour s’assurer que ces négociations aboutissent rapidement et avec succès.