OTTAWA, 3 FÉVRIER 2016 – La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) a calculé que le 9 février, le Canadien moyen aura gagné suffisamment d’argent depuis le début de l’année pour payer son entière épicerie pour l’année, date qui correspond à la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires.
En 2015, les Canadiens auraient dépensé 11 % de leur revenu disponible à la nourriture, contre 10,4 % en 2014. Tandis que cette année, la hausse du coût de la nourriture repousse de trois jours la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires par rapport à 2015, il est important de souligner que comparé aux habitants des autres pays dans le monde, nous continuions d’être assez fortunés au Canada. En effet, les Canadiens sont parmi ceux qui paient le moins pour la nourriture, et le Canada continue de se classer parmi les cinq pays où la nourriture est la plus bon marché.
Quoi qu’il en soit, on ne peut nier le fait que l’augmentation du prix des aliments peut affecter notre budget quotidien. D’après le Rapport sur les prix alimentaires à la consommation de 2016 publié par l’Université de Guelph et présentant les résultats d’une étude exhaustive des prix des produits alimentaires au Canada, ces prix ont augmenté de 4,1 % durant 2015. La principale raison était le faible dollar canadien, ce qui a eu un profond effet sur le coût des produits alimentaires importés, particulièrement les fruits, les légumes et les noix, qui sont très sensibles aux fluctuations sur les marchés.
Toujours d’après le rapport, en 2016, les prix des aliments subiront surtout l’effet du changement climatique, de l’affaiblissement du dollar canadien et des tendances à la consommation. À la lumière de cela, la Journée d’affranchissement des dépenses alimentaires est une excellente occasion de réfléchir à notre rôle individuel et de l’impact que nous avons chacun sur le système alimentaire canadien, que ce soit en tant que consommateur, agriculteur, transformateur ou détaillant.
« Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles nous encourageons les consommateurs à acheter les produits canadiens, » explique le président de la FCA, Ron Bonnett. « Les aliments produits chez nous sont à l’abri de la hausse du taux de change, contrairement aux produits importés. En sachant quels produits canadiens sont disponibles chaque saison, les consommateurs peuvent contribuer à la sécurité alimentaire du Canada tout en contrôlant le prix du panier d’épicerie de la famille. »
En optant pour des produits canadiens à l’épicerie, les consommateurs canadiens peuvent fournir un soutien extrêmement important à nos agriculteurs et à notre système d’approvisionnement alimentaire. Les détaillants se basent sur les achats faits par les consommateurs à l’épicerie pour décider quels produits mettre sur les étagères. Et cela se répercute jusqu’au niveau des fermes.
« Par ailleurs, la marque canadienne présente également une différence notable du point de vue du traitement et du bien-être des animaux, ainsi de la qualité et de la salubrité de nos produits – et nous avons raison d’en être fiers, » ajoute M. Bonnett. « Nous demandons donc aux consommateurs d’accorder la préférence aux agriculteurs canadiens à l’épicerie et d’investir ainsi dans une source d’approvisionnement stable ici au Canada. »
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